A la rencontre des sportives

« Inspirantes » Voici un mot qui pourrait définir les trois femmes qui suivent. Quelques portraits de femmes ayant réussi dans le milieu des sports extrêmes vont être proposés à la suite. Entre eau, neige et goudron, laissez-vous embarquer dans ces univers complémentaires.

Comment débuter et se lancer dans un sport principalement masculin ? Comment continuer à exister au milieu des hommes ? Et surtout, comment faire parler de soi ?

Zoé Grospiron

« Que je sois une fille ou un homme, si j’ai envie de faire du surf je vais surfer. Si je m’impose telle que je suis, que je surfe, que j’ai envie de prendre cette vague et que je la prend, alors à ce moment il y aura du respect et cela peu importe le sexe » 

Anais Caradeux

« Au début quand on est la première fille dans ce milieu, on essaie de s’intégrer au maximum, d’être acceptée. Souvent on le fait en essayant de copier ce que les hommes font, donc en reniant notre féminité ».

Jéromine Louvet

« C’est pas plus violent que le football ! C’est un sport comme un autre, on est obligé d’apprendre comme partout. Puis tant pis pour ceux qui pensent que les sports extrêmes sont réservés qu’aux mecs. Car une fille a autant sa place sur un skatepark qu’un mec, il n’y a marqué nulle part : réservé aux hommes ! »

© Thais Rivière

Doit-on être plus qu’un simple sportif ?

Difficile aujourd’hui de se faire un nom dans le milieu du sport. Être le meilleur ne suffit plus… En plus d’être bon dans sa discipline, il faut être intelligent, avoir du charisme et surtout… savoir plaire au public.

Une difficulté de plus pour certaines sportives qui se voient dans l’obligation de rajouter plusieurs cordes à leur arc.